La situation des médias est paradoxale. Alors qu’en cette période de crise, la presse écrite enregistre des records de fréquentation et joue pleinement son rôle de service public, elle est touchée de plein fouet par l’effondrement de ses recettes publicitaires, qui constituent sa principale source de revenus.
En effet, on ne compte plus les annonceurs qui ont suspendu, voire annulé toutes leurs campagnes de communication, ce qui met en péril l’existence même de nombreux supports, déjà fragiles.
Dans ce contexte morose, la banque neuchâteloise Bonhôte & Cie se distingue, en soutenant la presse écrite suisse avec une campagne simple mais efficace qui paraît dès aujourd’hui dans les principaux titres romands.
On peut espérer que de nombreux annonceurs suivront cet exemple, en reprenant leurs campagnes publicitaires « comme avant », et qu’ils cesseront de considérer la communication comme une dépense facultative, mais bien comme un investissement indispensable.